« Aujourd’hui, quand un acteur public a besoin d’un outil numérique pour un projet, il est confronté soit à un foisonnement d’offres, soit au contraire à des difficultés pour identifier des produits qui pourraient le satisfaire », explique Sabine Guillaume, cheffe de la mission LABEL du programme TECH.GOUV, au sein de la DINUM (Direction Interministérielle du Numérique). C’est pour répondre à cette problématique et aider l’ensemble des acteurs publics (y compris les collectivités territoriales) à trouver les applications IT les plus appropriées à leurs besoins que la DINUM a lancé le 17 mai le catalogue GouvTech. Ce dernier recense déjà plus de 200 solutions, grâce à un appel à référencement lancé en janvier dernier. Ces outils numériques couvrent divers domaines : intelligence artificielle, big data, gamification, cybersécurité, bureautique, collaboration, IoT, 5G, relations usagers…
Bien entendu, ce catalogue est appelé à s’enrichir au fil du temps. La DINUM a pour objectif de mettre en lumière des solutions innovantes notamment proposées par des startups, mais aussi de faire émerger des solutions peu connues des acteurs publics. Du reste, toute entreprise, association ou administration ayant développé un produit numérique pouvant être utile aux services publics peut soumettre une demande de référencement sur GouvTech. « L’un des principes du catalogue, c’est la neutralité », souligne Sabine Guillaume. Toutes les solutions sont donc traitées à égalité, quels qu’en soient l’éditeur et le domaine d’applications.
Une procédure d’autoévaluation des solutions par les fournisseurs sera lancée à l’automne prochain (une liste de près de 70 critères a déjà été établie par des experts du numérique). Chaque fournisseur pourra ainsi évaluer sa solution selon des points d’attention importants pour les services publics : accessibilité numérique, sécurité, éco-conception, gestion des données, respect du RGPD, open source, innovation, interfaçage avec FranceConnect et les API publiques…