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Alcatel-Lucent Enterprise, une plate forme de collaboration pour gérer la ville connectée

Transition numérique

Actif sur le marché entreprises depuis une trentaine d’années, Alcatel-Lucent Enterprise l’est également sur le secteur public, régalien comme local. L’équipementier propose une offre « classique » d’infrastructure de réseau, mais aussi une offre applicative de gestion des objets connectés de la ville basée sur sa plateforme Rainbow, qui sert également au travail collaboratif des agents.

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Le WiFi public (WiFi 6) fait partie de l'offre d'Alcatel Lucent Entreprises pour les collectivités. Il sert aux citoyens comme aux services de la ville.

Faire cohabiter sur la même plate forme technique les réunions en visio conférence des agents d’une collectivité, la remontée des capteurs de remplissage des poubelles de la ville et les signalements des citoyens des dépôts d’ordures sauvage via l’application de gestion de l’application citoyenne, tel est le parti pris qu’Alcatel-Lucent Enterprise (ALE) propose aux collectivités territoriales qui composent sa clientèle. Une approche inhabituelle pour accompagner les collectivités dans leur transformation numérique à laquelle ont déjà souscrit à des degrés divers des villes comme Taipeh, Hokkaido, Frankfort ou Perpignan.
« Historiquement, nous étions approchés pour nos infrastructures, explique Fatima Elleouet, directrice pour le secteur public, la smart city et la défense chez ALE, mais aujourd’hui les portes d’entrée se sont multipliées. A travers un réseau de partenaires intégrateurs, cette approche se fait par le réseau (Digital Age Networking) ou par la plateforme Rainbow CPaaS qui permet de s’intégrer dans les process métiers et de connecter en temps réel les IoT et les humains pour plus d’efficacité ».

Illustration de cette approche : la municipalité japonaise d’Hokkaido, qui compte parmi ses habitants un nombre conséquent de seniors, a déployé sur 5 communes cette plate forme Rainbow, avec des postes téléphoniques fixes équipés d’un grand écran. Les personnes âgées peuvent ainsi recevoir, sur leur téléphone, des informations locales, les prévisions météo, les alerte de la police, les horaires de bus ou encore les alertes nationales (séisme, tsunami). Les agents de la ville, équipés des mêmes postes fixes, reçoivent pour leur part sur leurs écrans les notifications, signalements et alertes envoyés par les habitants ou les différents capteurs ou objets connectés de la ville. Pour les autres citoyens, l’application est également intégrée sur smartphones.
Avec toutes les informations sur la même plate forme, il est plus aisé de construire des scénarios de notification ou d’action, qui pourront être déclenchés par un humain (citoyen, employé) ou par des capteurs (détection de passage, détection de coup de feu, dispositifs de PTI…).


L’infrastructure, la base de tout

Si l’offre applicative et l’offre d’infrastructure peuvent être commercialisées indépendamment l’une de l’autre, l’ADN « réseau » d’ALE reste très présent dans les différents marchés couverts par l’équipementier. Celui des villes intelligentes, inclus dans le giron du « secteur public », ne fait pas exception.
« Le réseau fibre est la base de tout, résume Sébastien Claret, directeur du développement commercial. Nous déployons un réseau métropolitain, sur ce réseau nous mettons des couches (de transport), et sur ces couches on met des services ».
Au-delà du raccourci commode pour schématiser le propos, les enjeux d’une infrastructure de réseau IP de ville sont multiples. Ils portent sur la multiplication des services et des usages (vidéo, analyse d’image, remontée de données diverses) sur une infrastructure commune, dans un contexte de réduction des équipes IT dans les collectivités.
Pour répondre à ces besoins, ALE travaille avec un écosystème de partenaires technologiques divers qui inclut des acteurs tels que Mutitech Systems (passerelles Lora, Zigbee et autres), Axis (vidéo protection/gestion), Wellness Tech group (capteurs pour le smart lighting et les poubelles connectées), Moonoff (lampadaire). Leurs capteurs et autres objets connectés se connectent au réseau grâce à un système de provisionnement automatique, qui s’appuie sur une base de quelque… 30 millions d’appareils !
Le WiFi public fait partie aussi de cette offre de services basée sur le réseau. Il permet aux citoyens et aux touristes de se connecter à Internet, mais aussi aux services de la ville pour y déployer de nombreux usages, tels que la vidéo protection, le stationnement intelligent, le contrôle d’accès, le transport…). Basé sur la nouvelle génération de transmission sans-fil WiFi 6, ce service de connexion, bénéficie d’un niveau élevé de sécurité (cryptage WPA3), et s’avère mieux adapté aux usages en conditions de haute densité d’utilisation. Pour les villes, un WiFi robuste et fiable est aussi un bon moyen d’attirer les usagers vers leurs applications de gestion de la relation citoyen.
Des solutions de géolocalisation extérieure et intérieure font également partie des briques de cette offre, tout comme les communications intégrées « machine to machine » (sur réseaux Lora) optimisées par l’intelligence artificielle.


Automatiser, sécuriser, rentabiliser

L’intégration forte de ces briques favorise l’automatisation des process et la sécurisation de l’ensemble. Pour sa part, la segmentation virtuelle du réseau (à la façon d’un VPN) permet de réduire les risques de compromission de l’ensemble lorsqu’une partie est attaquée.
« Nous faisons une surveillance comportementale [des éléments du réseau], poursuit Sébastien Claret. Si une caméra de vidéo protection se met par exemple à diffuser sur Facebook, nous allons pouvoir très vite l’isoler du réseau » et éviter la propagation du virus qui la détourne de sa fonction. Une approche bienvenue à l’heure où un nombre croissant de collectivités sont victimes de cyber attaques. Cette segmentation du réseau rend aussi possible la location de capacités de transport à des tiers. « Dans certaines métropoles, nous faisons des réseaux MPLS, qui gèrent des protocoles multiples sur la même infrastructure, poursuit Sébastien Claret. Cela permet par exemple à la ville de Paris du louer ses services de transport de données ». Une opportunité à ne pas négliger en ces temps de crise sanitaire qui grève les budgets.

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