C’est une rampe d’accès, située à l’arrière de la voiture, qui permet de prendre place à bord du nouveau modèle de Renault, l’EZ-GO (prononcez "easy go"). Ce robot-véhicule, électrique autonome, peut atteindre la vitesse maximale de 50 km/h. Il est capable, seul, de rester sur sa voie, d’en changer, de tourner à un croisement, de maintenir ses distances avec le véhicule qui le précède. « Le robot-véhicule ne possède ni conducteur ni poste de conduite, et il délivre un service de mobilité en zone urbaine. Il est différent de ce qu’on appelle "véhicule autonome", une appellation qui intègre les véhicules sur lesquels on peut ajouter de la conduite autonome pour un usage ponctuel, sur autoroute par exemple », explique Patrick Vergelas directeur des services de mobilité de Renault.
L’EZ-GO a été conçu pour le transport urbain. Il peut s’intégrer dans une offre de services de mobilité partagée à la demande, proposée par le secteur public ou privé. « Notre vision, ce n’est pas qu’un particulier possède ce véhicule autonome, mais qu’il accède à un service », poursuit Patrick Vergelas. En pratique, l’usager pourra accéder au service de covoiturage soit en rejoignant une station dédiée dans la ville, soit en géolocalisant la voiture via une application. L’EZ-GO est le premier modèle d’une série de concept-cars aux différents niveaux d’autonomie. Avec ce véhicule, et ceux qui suivront, le groupe Renault ambitionne de devenir, d’ici 2022, un opérateur de mobilité en plus d’être un constructeur auto.