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Près de 90 % des Français favorables aux caméras-piétons pour les forces de l’ordre

Vidéoprotection
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La plupart des Français souhaitent un apaisement et c’est justement le premier bénéfice des caméras-piétons

Alors que le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, prévoit la généralisation des caméras-piétons pour les policiers au printemps 2021, le dispositif semble aujourd’hui largement remporter l’adhésion des Français. Ils sont ainsi 89 % à souhaiter le déploiement de cette technologie auprès des forces de l’ordre. Selon Axis Communications, le premier bénéfice de cet équipement est d’apaiser la relation entre la police et les citoyens. Interview de Vincent Paumier, responsable du développement du marché Smart Cities de l’entreprise.

Quelles sont les principales conclusions de votre étude* concernant les Français et le port de caméras-piétons par les forces de l’ordre ?
La première conclusion est que cette technologie est très attendue par les citoyens. Avec 89 % d’interviewés se disant favorables à leur implémentation, le port de caméras-piétons par les forces de l’ordre est plébiscité par la population, à la quasi-unanimité.
Cela est bien entendu à mettre en perceptive avec les nombreux actes de violence survenus récemment dans notre pays, notamment lors des mouvements sociaux. La plupart des Français souhaitent un apaisement et c’est justement le premier bénéfice des caméras-piétons. Lorsque le policier déclare que le contrôle de police est enregistré, la tension redescend et les échanges s’effectuent avec davantage de sérénité. C’est ce qui a été observé à Rillieux-la-Pape, dans la banlieue lyonnaise, où ce type de solution est déployé depuis 2014. La ville a constaté une baisse de 70 % des outrages à agents durant les contrôles.
Les autres bénéfices majeurs sont de fournir des preuves exploitables pour les enquêtes judiciaires et de donner les moyens à la police de s’opposer à des vidéos publiées sur les médias sociaux, très souvent détournées de leur contexte.


Selon l’étude, 93 % des Français considèrent qu’il est important que ces caméras garantissent la sécurisation des données recueillies. Quelles réponses techniques apporte Axis Communications sur ce point ?
Le son et les images sont chiffrés de bout en bout, notamment via l’algorithme AES 256, qui est une référence en matière de cryptage des données. Ce chiffrement est assuré au niveau de la caméra, ce qui rend son contenu inexploitable en cas de vol. Ensuite, le transfert des données sur les espaces de stockage des forces de l’ordre est luiaussi totalement sécurisé, par le protocole de transmission HTTPS, aussi utilisé pour les transactions financières.


Comment intégrer ce nouveau flux vidéo dans le SI de la collectivité et plus particulièrement celui du CSU (centre de supervision urbain) ?
Une des spécificités de notre offre, disponible depuis septembre dernier, est de proposer des équipements de très haute qualité. L’autonomie atteint les 12 heures. Certains produits, arrivés sur le marché il y a quelques années, ne fonctionnaient que pendant environ 2 heures, ce qui posait de véritables problèmes aux policiers.
L’autre atout de la solution est d’être compatible avec les principaux systèmes de gestion vidéo (VMS) du marché, y compris celui d’Axis. Ce n’est donc pas une solution propriétaire, contrairement aux autres offres du marché. Les forces de l’ordre peuvent ainsi comparer et compléter des vidéos issues du réseau classique de vidéoprotection, avec celles des caméras-piétons, afin de disposer de plusieurs angles de vision.

 

* Sondage réalisé par OpinionWay pour Axis Communications, du 30 septembre au 1er octobre 2020, auprès d’un échantillon de 1010 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus et constitué selon la méthode des quotas.

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