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Brest propose l’open payment dans ses transports

Technologie

Mastercard vient de déployer à Brest Métropole une solution de paiement par carte bancaire des transports en commun.

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Depuis la mi-septembre, les usagers du réseau Bibus – le réseau de transport de la Métropole de Brest – peuvent payer leur trajet de bus, de tramway et de téléphérique urbain grâce à l’open payment. Cette solution consiste à payer un service de mobilité via une carte bancaire sans contact affiliée aux réseaux Mastercard ou Visa.
Le fonctionnement, côté usager, est simple : il suffit de présenter sa carte de paiement sur une borne de validation. Le ticket est alors automatiquement réglé, pour un tarif identique à celui pratiqué jusqu’à présent, soit 1,60 euros. La carte fait office de titre de transport, valable pendant 60 minutes, ce qui permet d’emprunter plusieurs transports en commun d’affilé sans avoir à régler un nouveau titre. A chaque correspondance, une nouvelle validation en borne est nécessaire, mais aucun montant n’est débité. Avec ce système, « plus besoin d’acheter un ticket avant de monter, un passage de carte bancaire suffit pour être en règle » s’enthousiasme Paul Gardey de Soos, directeur général de Bibus. Pour obtenir l’historique des voyages et les justificatifs de paiement, l’usager peut se rendre sur le site internet du réseau de transport local.

 

Gain écologique et de performance

De par sa simplicité d’utilisation, l’open payment encourage la multimodalité, et par là-même, la transition écologique à laquelle participent les transports publics. « Proposer une manière simple de payer ses transports (…) contribue à inciter les citoyens et les touristes à utiliser les transports en commun pour leurs déplacements » souligne Laurent Bréchon-Cornery, directeur Smart Mobility chez Mastercard.
Le système répond également à un enjeu d’efficacité des transports publics. En effet, grâce à la réduction du nombre de ventes par les conducteurs – et par conséquent de la manipulation de monnaie -, le temps de non-circulation des bus pour cause de ‘transaction’ diminue, et la ponctualité aux arrêts des lignes est accrue. « Aujourd’hui, nos retours terrains montrent que cela prend 1 seconde pour payer par carte, versus 15 secondes pour payer au conducteur » précise Laurent Bréchon-Cornery. Avec la crise sanitaire qui incite à la dématérialisation des opérations, l’open payment pourrait séduire les usagers et connaître un ‘boom’ au sein des transports publics.

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