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[DIAPORAMA] Une présence française sans précédent au salon Smart City Expo de Barcelone

Evènement

Le Smart City Expo World Congress (SCEWC) a ouvert ses portes mardi 19 novembre à Barcelone. Durant trois jours, cette grand-messe internationale dédiée à la ville intelligente accueille un millier de sociétés et plus de 700 villes. Un évènement où la France n’a jamais été aussi présente, avec près de 90 exposants qui promeuvent la smart city "à la française".

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L’édition 2019 du SCEWC a pour thème : les "Villes faites de rêves". L’idée est de démontrer qu’après « plus d'une décennie de promotion du concept de ville intelligente à travers le monde, des percées technologiques et des solutions ont été réalisées alors qu’elles semblaient initialement relever du pur concept ou de la prospective ». Parmi elles : les véhicules électriques et autonomes qui sont largement représentés sur l’évènement.
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Dès l’entrée du salon, la présence française est visible avec une démonstration de la navette autonome EZ10 du constructeur toulousain EasyMile. « Il s’agit de la troisième génération de nos véhicules sans chauffeur que nous venons de déployer à Rennes avec Keolis », explique Lucas Yon, responsable communications. EasyMile compte une centaine de véhicules en circulation dans 27 pays. Son principal marché est l’Allemagne où le développement des navettes autonomes a pris une longueur d’avance.
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Absent de l’évènement il y a quatre ans, la France dispose aujourd’hui de son propre pavillon où elle rassemble une quinzaine de collectivités. Certaines possèdent leur propre espace comme le Grand Lyon, Grenoble Alpes Métropole ou Dunkerque. La plupart sont représentées sur le stand de structures comme France Urbaine ou Business France. Au total, près de 90 entreprises et collectivités françaises sont présentent sur l’évènement.
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Laurent Deslattes, chargé de mission numérique pour Grenoble Alpes Métropole : « Nous sommes ici pour défendre une certaine vision de la smart city qui est celle d’une ville collaborative. Nous avons par exemple mis en place un budget participatif mais aussi de l’incubation citoyenne, sous la forme d’hackathons où les citoyens apportent des réponses à des défis lancés notamment par des entreprises. La collaboration citoyenne est un bon moyen de mettre les acteurs publics face à leurs responsabilités et ainsi les inciter à travailler ensemble ».
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La société lyonnaise Okeenea est spécialisée dans les dispositifs urbains à destination des personnes en situation de handicap. Ici une balise audio pour malvoyants qui aide les personnes à accéder à certains équipements comme les distributeurs de tickets de transport public. Un système déployé dans le métro parisien depuis 2019. L’entreprise vient également de remporter un appel d’offres à New York pour la fourniture d’un système de feux de circulation sonores.
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La société Lumiplan présente son application City Wall à destination des villes petites et moyennes, qui n’ont pas forcément les moyens de développer une application mobile spécifique. Cette solution va agréger différentes sources (publications sur Facebook, Twitter, le site officiel de la ville …) pour générer automatiquement les informations diffusée sur l’application City Wall à télécharger par les citoyens. Cette application est partagée par différentes villes, mais chacune dispose de son espace spécifique. Près de 650 collectivités sont déjà présente sur la plate-forme.
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Patrice Vergriete (au centre), maire de Dunkerque et président de France Ville Durable est intervenu durant une table ronde consacrée au futur de la mobilité. Il a défendu le modèle des transports gratuits mis en place à Dunkerque. « C’est un succès pour la ville durable car la gratuité a entrainé +65% de fréquentation du bus en semaine et +125% le week-end. Et 50% de ces nouveaux usages viennent d’un report modale de la voiture », nous a-t-il confié. « Nous travaillons aujourd’hui sur une application mobile qui fera du rabattage des différentes modes de transport vers nos bus gratuit ».
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Que fait la solution Muse d’EDF sur le stand de Microsoft ? « Nous venons de signer un partenariat technologique et commercial avec Microsoft pour déployer notre hyperviseur Muse sur leur cloud Azure », explique Kader Hidra, DG de Citégestion, la filiale du groupe français développant Muse. « Cela va renforcer notre présence internationale pour cette solution et sera un gage de sécurité et de scalabilité ». Outre Dijon, Muse est déployé dans une dizaine de ville à l’international.
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Sur le stand d’Engie, un immense écran interactif fait la promotion de la solution Livin. Il s’agit d’une plate-forme d’agrégation de données d’un territoire, qui permet à la collectivité d’en avoir une vue simple et globale, mais aussi de partager les informations avec les citoyens. A La Baule, Livin est par exemple utilisé, depuis 2017, pour le guidage vers des places de stationnement disponible. En Italie elle est utilisée pour de l’information autour de la pollution de l’air et au Brésil pour réduire la congestion automobile, en s’interfaçant avec le système de gestion des feux de circulation.
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Le Grand Lyon est très présent sur le salon, avec un stand et des interventions de Karine Dognin-Sauze, vice-présidente de la métropole. « Nous faisons la promotion de notre projet smart city autour de la gouvernance de la donnée, l’inclusion numérique et la transformation énergétique », explique Isabelle Faivre, chargée de mission marketing territorial. « Nous échangeons beaucoup avec les autres pays, comme les Etats-Unis, le Canada ou la Scandinavie ».
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L’intégrateur Atos présente le portail web Métro Energie, développé pour Grenoble, qui devait être lancé début 2020. « Ce portail permettra aux citoyens de connaitre leur consommation en énergie (électricité, eau, gaz …) avec un équivalent coût en euros. Il donne aussi des recommandations sur des éco-gestes », explique Bruno Morel, Smart Utilities & Smart city Project Manager. Basé sur différentes sources de données, dont celles des énergéticiens, ce portail doit inciter les grenoblois à faire évoluer leurs comportements et s’engager vers la rénovation énergétique. « Le kilowattheure ne parle à personne. Mais l’équivalent en euros devrait avoir plus d’impact ».
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christine.doussot@smartcitymag.fr
Tél. + 33 7 69 21 82 45

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