En quelques mots, comment présenter le projet Nice Eco-Vallée ?
Il s’agit d’un projet qui contribue au changement d’échelle, à une mutation profonde de l’aire urbaine niçoise. En chiffres, cela représente près d’un million de m², 25 000 emplois et près de 5 000 logements, qui s’articulent autour de deux opérations principales : le Grand Arena, un centre d’affaire et un centre de vie connecté à l’aéroport et à une gare multimodale, et Nice Méridia, une technopole urbaine, un quartier pour les start-up et l’innovation. Ces deux projets sont lancés et notre objectif, c’est de livrer d’ici 2 ou 3 ans la gare et la première phase de Nice Méridia

Quel lien peut-on faire entre ce projet et la construction de la ville du futur, une ville plus durable, plus "smart" ?
Nice Eco-Vallée représente un changement d’échelle en direction d’une plus haute activité économique, tournée vers le développement des écotechnologies et fondée sur un retour à l’ADN de cette région, à savoir la qualité de vie. Nous allons par exemple travailler localement sur un réseau électrique intelligent, et faire en sorte d’amener plus de flexibilité afin de réduire le coût des consommations énergétiques et les émissions de carbone. Le projet Nice Eco-Vallée va constituer une vitrine des savoirs faire français en matière d’innovation et de développement urbain.

Comment allez-vous garantir que ce projet ne sera pas juxtaposé au reste de la ville, qu’il n’y aura pas d’un côté les espaces existants et "passéistes" et de l’autre des espaces urbains tournés vers l’avenir ?
Nous allons y construire un centre-ville supplémentaire pour Nice, qui ne sera pas déconnecté au reste du territoire mais au contraire bien intégré à l’ensemble de la ville. C’est, depuis le départ, la volonté du maire Christian Estrosi.
Le premier élément de liaison, c’est le transport en commun. Donc l’an prochain, avant même que les premiers immeubles ne soient livrés, le tramway sera opérationnel pour relier en moins de 20 minutes Grand Arena et Nice Méridia au centre-ville de Nice.