Il existe plusieurs pôles de compétitivité, de fédérations professionnelles, d’alliances autour de la smart city... Quel est l’intérêt pour vous – les start-up Clem, Levisys, Evergaz, DotVision, Luceor et Evolution énergie - de constituer une nouvelle entité telle que la French Energy Tech Alliance ?
Nous menions chacun une étude sur le marché asiatique et nous nous sommes aperçus que nous partagions à la fois des problématiques de déploiement et une même vision de la smart city. Parallèlement, nous avons échangé avec une ville chinoise qui ne savait pas par quel bout aborder le sujet de la ville intelligente. Elle ne parvenait pas à appréhender quelles solutions choisir pour faire un pas tangible dans la smart city... Cela nous a motivé à allier nos forces – commerciales et R&D – pour proposer une offre globale autour de la ville intelligente. Notre alliance apporte aux collectivités une visibilité sur le savoir-faire de chaque start-up, ce qui leur permet de comprendre plus facilement ce qu’elles peuvent mettre en place.
Vous proposez plus spécifiquement des solutions en matière d’efficacité et de transition énergétique. Quels objectifs peuvent être atteints en s’appuyant sur vos six savoir-faire ?
L’alliance est composée d’acteurs spécialisés en infrastructure, comme Levisys pour le stockage de l’énergie ou Luceor pour les réseaux mobiles, de fournisseurs de services, tel que Clem qui se positionne sur la mobilité avec son offre d’auto-partage électrique, et de start-up à la jonction des deux, comme DotVision qui propose du pilotage de données. Plusieurs objectifs peuvent ainsi être atteints : développer l’usage de services basés sur l’électrique, limiter la création d’unité de production d’énergie, réduire sa facture énergétique grâce à un travail sur les pics de consommation.
La création de la French Energy Tech Alliance a été annoncée le 17 mars dernier. Quels sont à présent vos projets ?
Nous souhaitant développer des démonstrateurs pour illustrer la complémentarité de nos solutions. Pour l’instant, nous discutons avec les régions PACA et Ile-de-France sur ce type de projets, mais rien n’est fait. En revanche, les choses sont plus avancées en Chine. Nous entamons le 27 mars des travaux d’étude pour la création d’un démonstrateur en partenariat avec la China Fortune Land Development et ville de Gu’an, à 50 km de Pékin.