Où en êtes-vous de vos réalisations "smart" ?
Nous en sommes encore aux balbutiements. Pour l’heure, nous nous attachons à mettre en place l’infrastructure nécessaire, comme le réseau fibre, en déploiement en cours jusqu’en 2021. Nous avons également développé des applications mobiles, liées à la relation aux citoyens et à la mobilité notamment. Nous travaillons actuellement sur un nouveau schéma de cohérence territoriale et un nouveau plan de déplacement qui devraient intégrer nos axes de réflexions. Après 2020, nous devrions disposer d’un cadre structuré pour mener notre projet. Notre objectif : devenir un smart territoire, à l’image de ce que peut faire la métropole de Dijon.
Comment le digital peut-il être un support de redynamisation économique ?
Nous voulons implanter localement une filière du numérique, qui permettra d’une part de créer de nouveaux emplois mais également d’accompagner nos entreprises pour qu’elles prennent ce virage et sois plus compétitives. Nous allons donc développer l’enseignement supérieur, des centres de formation, des tiers-lieux… pour former par exemple nos entreprises au BIM – la maquette numérique – ou leur donner accès à un FabLab où ils peuvent créer leurs prototypes innovants.
Un projet de convention sera bientôt signé entre la ville et l’agglomération de Carcassonne pour redynamiser le cœur de ville. Comment le numérique pourrait être mis à profit dans ce cadre ?
Nous voulons permettre aux commerces du centre-ville de déclencher de nouveaux marchés, comme la vente à distance et la livraison à domicile, qui sont possibles grâce aux outils digitaux. Le programme Action Cœur de Ville, porté par la Caisse des Dépôts, viendra en complément, pour réaménager la zone commerciale de l’hyper centre et travailler sur la mixité de l’habitat, et donc de la population. Cette mixité apporterait un « plus », elle permettrait aux commerces de mieux travailler.
Rendez-vous le 14 mai pour le Smart Cities Tour à Carcassonne !