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Comment Maslives a rénové son école pour moins de 1000 euros de reste à charge ?

Rénovation

Petite commune rurale du Loir-et-Cher, Maslives a pris le chemin de la transition énergétique en rénovant physiquement son école et en changeant ses chaudières au fioul par des pompes à chaleur. Ceci afin d’améliorer le confort d’hiver mais aussi d’été, tout en réduisant sa consommation énergétique. Un projet financé en quasi-totalité par le Fonds vert et les CEE. Explications.

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Commune de 720 habitants, située dans le département de Loir-et-Cher, Maslives fait face à des fortes chaleurs de plus en plus problématiques, notamment pour son école. « Un des bâtiments est exposé plein sud, avec de larges surfaces vitrées. En été la température au sein de nos classes pouvait facilement atteindre les 32°C, et nous nous trouvions parfois dans l’obligation de travailler sous le préau », confie Christine Mongella, maire de Maslives. « Un autre bâtiment était chauffé avec d’anciens radiateurs électriques, des grille-pains, peu performants et très énergivores », poursuit-elle.


Dans ce contexte, la commune a décidé en 2022 de lancer un chantier de rénovation pour l’ensemble de l’école, qui compte trois bâtiments pour une superficie totale de 620 m2. Le bâtiment principal, qui accueille les CP et CE1, a d’abord fait l’objet d’un changement complet de ses huisseries. Dans le bâtiment exposé plein sud (CE2, CM1 et CM2), des filtres UV ont été installés sur les surfaces vitrées ce qui a eu comme effet « de baisser de plusieurs degrés la température des classes en été ».


Cette première étape a été suivie par un remplacement de l’ensemble des chaudières de l’école. En 2023, le bâtiment principal a ainsi vu sa chaudière au fioul remplacée par une pompe à chaleur (PAC) de type air/air. Le bâtiment accueillant les CE2, CM1 et CM2 a également vu sa chaudière remplacé par une PAC réversible, qui peut ainsi produire de la chaleur en hiver et de la fraîcheur en été. Quant à la troisième bâtisse : une PAC avec radiateur à eau a remplacé le système de grille-pains.


Un projet financé par le Fonds vert et les CEE

Ce projet s’est donc articulé en deux étapes, la rénovation physique, puis le changement des sources énergétiques. « Nous avons fait les choses dans l’ordre », précise Christine Mongella. Le coût des travaux s’est élevé à 24 668 euros dont 80% subventionné grâce au Fonds vert. Sur la partie spécifique du changement des chaudières, la commune a fait appel aux services de la société Hellio, spécialisée dans l’efficacité énergétique.

  

« Ils nous ont accompagné et ont trouvé une solution de financement basée sur les CEE ». Concrètement, la commune a pu bénéficier d’une prime CEE de 4 277 euros pris en charge par Hellio. Au final, le reste à charge pour la commune est donc de moins de 1000 euros. « La rénovation du bâti scolaire est l’une des priorités des dix prochaines années. Nos experts proposent des solutions adaptées et efficaces pour aider les communes à retrouver durablement des capacités d’investissement, tout en développant des écosystèmes d’avenir », a déclaré dans un communiqué Pierre Maillard, président de Hellio.


« Grâce à l’installation des pompes à chaleur dans son école, la commune de Maslives peut réduire considérablement sa consommation énergétique et en conséquence ses factures », a également précisé Augustin Bouet, directeur Grands Comptes de Hellio. La commune table en effet sur des économies de 4000 euros annuelles. « Les PAC permettre de faire de la régulation et d’adapter leur fonctionnement au contexte. Avant, c’était du ON/OFF », précise Christine Mongella.

 

En perspectives : la commune prévoit de changer les chaudières à gaz de sa cantine et de sa garderie en 2025, pour les remplacer également par des pompes à chaleur.

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