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Six intercommunalités bretonnes renforcent l’offre ferroviaire pour réduire la part modale de la voiture

Transport

Retirer 5000 véhicules de la route nationale reliant Brest à Nantes, en ajoutant 21 trajets en TER par jour, notamment aux heures de pointe. C’est le projet porté par six collectivités du Sud Bretagne.

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Proposer 47% d’arrêts supplémentaires en TER, sur l’axe Quimper – Vannes, pour les trajets du quotidien. Telle est l’ambition des six intercommunalités se trouvant sur la ligne. L’agglomération de Vannes, la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique, Lorient Agglomération, Quimperlé Communauté, l’agglomération de Concarneau ou encore la communauté d’agglomération de Quimper se sont réunis, autour de la Région Bretagne, pour mettre au point « un protocole de coopération », approuvé le 29 septembre à l’occasion du conseil communautaire.


Leur objectif : accélérer le développement des mobilités durables en renforçant l’offre de TER sur cet axe stratégique, qui réunit près de 900 000 habitants, soit un tiers de la population bretonne. « 21 circulations supplémentaires par jour, notamment aux heures de pointe avec un TER toutes les 30 minutes », devraient ainsi permettre aux habitants de privilégier le train pour les déplacements journaliers. « Ces arrêts ne desserviront pas uniquement les centres urbains mais aussi les « petites gares ». Avec sur le territoire, quatre gares concernées : Landévant, Landaul-Locoal, Auray et Sainte-Anne d’Auray », précise la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique, dans un communiqué. Elle estime par ailleurs la participation financière à « moins de 300 000 euros par an pour l’intercommunalité. »


Enlever 5 000 véhicules par jour de la route nationale

Pour ce projet, les six collectivités vont créer un nouveau syndicat mixte de transport appelé « Bretagne mobilités ». « Jamais d’intercommunalités n’avaient jusque-là envisagé de cofinancer des rames avec la Région, et jamais la Région n’avait déployé d’outils permettant de piloter avec d’autres collectivités », soulignent-elles.

 

L’autre enjeu pour elles : contrer la part modale trop importante de la voiture au sein d’un territoire confronté à une croissance démographique soutenue. « Les enjeux actuels renvoient à la nécessité de faire « encore plus » ensemble avec une approche globale et coordonnée des mobilités durables, pour que les actions portées par chaque collectivité rencontrent les usages d’aujourd’hui et de demain », estiment-elles. L’objectif : enlever 5 000 véhicules par jour de la route nationale reliant Nantes à Brest.


Répondre aux enjeux de décarbonation et de saturation des réseaux de transport

Pour cela, les intercommunalités misent notamment sur les systèmes numériques, en s’appuyant prioritairement sur la carte KorriGo, qui permet d’accéder aux transports publics de toute la Bretagne. Mais elles souhaitent également développer les mobilités durables dans tous les territoires, comme le covoiturage, l’autopartage, les modes actifs.

 

Tout en ayant la capacité à décider et financer des nouvelles offres de transports pour répondre aux enjeux de décarbonation et de saturation des réseaux de transport à proximité des grandes villes. « La place des transports collectifs doit être renforcée, dans une perspective de performance, de sécurité et de transition notamment. »

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