Pour répondre aux besoins croissants en connectivité du stade Vélodrome de Marseille, Totem (tower company, filiale d’Orange) a déployé dans l’enceinte sportive un réseau 5G de dernière génération. L’Orange Vélodrome devient ainsi le premier stade en France à bénéficier d’une connectivité 5G aussi aboutie. Concrètement, Totem a installé une infrastructure DAS (Distributed Antenna System) intégrant des antennes spécialement développées pour les lieux à forte densité d’usage. Du reste, ce système est adapté pour tous les environnements clos et densément peuplés : stades, mais aussi métros, centres d’exposition, gares, sites touristiques…
L’ensemble de l’équipement est mis à disposition des quatre opérateurs mobiles français (Bouygues Télécom, Free, Orange et SFR) qui ont déjà raccordé leurs équipements à la nouvelle infrastructure antennaire, afin de proposer la 5G à leurs clients finaux à l’intérieur du stade. « Connecter en 5G dernière génération un environnement clos pouvant accueillir près de 68 000 personnes est un véritable défi technologique », souligne Thierry Papin, directeur général France, « la 5G apporte plus de capacité, réduit la latence, mais sans augmenter la consommation énergétique, ce qui est aujourd’hui primordial ».
Des enseignements sur lesquels Totem compte bien capitaliser
En intervenant à l’Orange Vélodrome, la towerco réalise bien plus que l’équipement d’un stade. Elle démontre en effet tout son savoir-faire en matière de 5G, mais aussi sa capacité à convaincre et travailler avec tous les opérateurs mobiles. Des acquis non négligeables puisque Totem a vocation à intervenir sur différents projets 5G dans l’Hexagone, notamment auprès des collectivités territoriales pour lesquelles la société compte jouer le rôle d’intermédiaires vis-à-vis des opérateurs mobiles.
Du reste, Totem assurera, d’ici 2025, la couverture de la future ligne 15 Sud du Grand Paris Express. Celle-ci deviendra ainsi une des premières lignes de métro parisiennes à être connectées de bout en bout en 5G, entre les futures stations du Pont de Sèvres (Hauts-de-Seine) et de Noisy-Champs (Seine-Saint-Denis), soit 16 gares réparties sur 33 km de long.
« Un projet comme celui réalisé à Marseille nous apporte beaucoup d’enseignements, sur la mutualisation des équipements, en matière de sobriété énergétique et sur les aspects sécuritaires », indique Thierry Papin. Des enseignements sur lesquels Totem compte bien capitaliser pour apporter aux collectivités locales des solutions en termes de limitation de la consommation énergétique mais aussi de réduction de l’impact visuel des infrastructures de communication (grâce à la mutualisation des équipements qui évite la multiplication des points hauts).