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Une plage "smart" à La Baule-Escoublac

France

Près de 560 000 visiteurs se rendent chaque année à La Baule-Escoublac, en Loire-Atlantique, pour profiter notamment de son littoral. Gestionnaire de la plage depuis quelques années, Veolia y expérimente des solutions numériques afin de rendre les séjours toujours touristiques plus agréables.

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© Veolia

Concessionnaire de la plage de la Baule dans le cadre d’un marché public de 12 ans, Veolia en charge de la propreté et de l’entretien du site, de l’interaction avec les exploitants locaux (clubs de voile, les restaurateurs…), du respect de la loi littoral, de la prévention du risque de submersion. « Dans l’appel d’offres auquel nous avons répondu, nous avons également ajouté dans nos mission de rendre la plage plus attrayante toute l’année » indique Benoît Ringot, directeur d'Assainissement de la presqu'Ile de Guérande.
Pour atteindre ce dernier objectif, l’entreprise a voulu développer le concept de "smart baie" ou "plage connectée". Première étape : réunir les parties prenantes locales, afin de réfléchir, avec notamment les élus, aux nouveaux services à proposer, en accord avec les attentes des habitants et des touristes. En 2018, l’idée d’utiliser des innovations technologiques pour rendre la plage plus accessible, plus sécurisée, plus attractive, se dessine.

 

Casiers et bracelets connectés

Un premier appel à manifestation d'intérêt est lancé, et 3 projets portés par des start-up et PME sont expérimentés. D’une part, Playac, un service de livraison de repas sur la plage grâce à un système de géolocalisation ; son fonctionnement s’est révélé un échec. D’autre part, Vigicube, des casiers connectés pour y laisser ses affaires. Ils peuvent être réservés via la plate-forme en ligne vigicube.fr et sécurisés par un code à quatre chiffres. « Techniquement, le dispositif fonctionne, mais l’usage n’est pas encore optimal, reconnaît Benoît Ringot. Il y a un gros travail d’information des usagers à faire. »
Enfin, le projet Pay in Tech, un système de paiement "cashless". L’usager peut ainsi récupérer un bracelet connecté – et résistant à l’eau – auprès d’un exploitant de la plage, puis y créditer une somme d’argent via l’appli. Il peut ensuite effectuer ses achats sur la plage en payant avec le bracelet. « C’est un changement de pratique dans la façon de payer quelque chose, mais c’est particulièrement adapté à la crise sanitaire ; les gens veulent de moins en moins payer en cash » estime Benoît Ringot.
Un deuxième AMI a permis l’émergence d’autres projets, qui pourraient être testés cet été. « Nous avons notamment proposé à la mairie l’appli Affluence, qui calcule la densité de fréquentation des sites, dont les plages, mentionne Benoît Ringot. C’est pertinent dans le contexte de distanciation physique actuel. » Une bouée connectée, un bracelet pour ne pas perdre les enfants et une appli dédiée aux jobs saisonniers seraient également à l’étude.

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Christine Doussot, directrice de clientèle
christine.doussot@smartcitymag.fr
Tél. + 33 7 69 21 82 45

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