Vous avez engagé une démarche « smart city ». Quels sont vos objectifs ?
Comme d’autres municipalités, notre objectif premier est de rendre aux habitants les meilleurs services. Le numérique améliore la performance, la fiabilité, fait gagner du temps, réduit les coûts. Nous souhaitons donc rester à la pointe des technologies à des fins d’amélioration de la qualité des services, d’efficacité et d’économies.

Comment accompagnez-vous les agents dans la transformation digitale et organisationnelle des métiers ?
Nous avons commencé par recruter une chargée de mission Smart city, afin de nous tenir informé des possibilités techniques et de ce qu’implique le numérique pour les métiers. Elle a également pour mission de sensibiliser les agents sur ce sujet. Il faut les convaincre notamment du bien fondé des changements de méthode. Après cette phase pédagogique, on peut envisager des formations.

Point central de la journée du Smart cities tour : la mobilité. Pourquoi ce sujet est-il tellement prégnant pour votre ville ?
Nous sommes confrontés à des difficultés de circulation et de stationnement, à des congestions du trafic, à une concurrence entre les modes de déplacement… Donc la mobilité est un enjeu fort pour notre ville, et tout ce qui peut contribuer à améliorer la situation est bienvenu. Nous travaillons par exemple sur des solutions techniques pour améliorer l’information délivrée aux automobilistes, afin qu’ils trouvent plus facilement une place de stationnement. Nous avons également le souhait de déployer une quarantaine de bornes de recharge électrique, pour répondre aux besoins des usagers. La demande n’est pour l’instant pas encore très forte mais elle va s’accélérer alors nous anticipons.

Antony fait partie de la deuxième promotion du programme DataCités. Quels objectifs aimeriez-vous atteindre en matière de données ?

Le programme DataCités nous accompagne pour élaborer une stratégie de gestion des données, afin que ces dernières nous servent de support pour améliorer nos politiques publiques et créer de nouveaux services. Le déploiement de capteurs environnementaux peut par exemple nous permettre de modéliser et d’analyser la qualité de l’air et d’en informer les habitants. Définir une vraie politique de la data est aussi utile en interne ; cela peut permettre de supprimer les doublons des jeux de données et d’améliorer la fluidité entre les services.