Basé sur le rapport "Ruralités : une ambition à partager" remis fin juillet au gouvernement, l’Agenda rural est « un plan vise à permettre à chacun de vivre et de travailler là où il habite, y compris à la campagne » et constitue « un soutien essentiel aux milliers de maires et d’élus locaux qui se battent pour leur commune » a précisé le premier Ministre Edouard Philippe lors de sa présentation. Au cœur de ces enjeux, le digital tient une place importante pour relier les métropoles aux périphéries.
Le numérique, un outil pour rapprocher les villes et les campagnes
Parmi les grandes mesures annoncées figurent :
- Déployer 150 tiers-lieux sur les 300 prévus par le plan « nouveaux lieux, nouveaux liens ».
- Résorber les zones blanches en déployant la 4G sur tous les pylônes existants d’ici 2020 et instaurer un seuil minimum de 5G.
- Ouvrir 33 campus connectés pour la formation à distance.
- Déployer des maisons France Services labellisées dans chaque canton pour donner un accès aux services publics à tous.
- Recruter 200 médecins supplémentaires pour les zones sous-denses.
Une organisation verticale
Les zones rurales prioritaires seront définies par des experts à partir de critères socio-économiques établis par les acteurs concernés. Les contrats de ruralité évolueront également en 2020 pour répondre à cette stratégie.
Pour assurer le suivi de cet Agenda, le gouvernement s’appuiera sur une organisation verticale : désignation d’un référent au sein de chaque ministère, création de l’Agence nationale de la cohésion des territoires dès janvier 2020, retour des opérateurs. Des comités interministériels seront régulièrement mis en place autour de cette question.