L’acronyme pourrait porter à confusion, mais le C40 n’est en rien lié au CAC 40, l’indice des 40 valeurs les plus importantes de la Bourse de Paris. Le C, ici, désigne l’initiale de Cities, et 40, c’est le nombre de villes qui adhéraient initialement à cette association de droit privé.
Aujourd’hui, cette organisation qui a son siège à Londres, représente plus de 90 villes dans le monde, pour une population cumulée qui dépasse les 650 millions d’habitants. Son objectif est de promouvoir une meilleure qualité de vie pour les habitants des villes en impulsant des politiques publiques d’aménagement et de développement qui limitent les émissions polluantes et ne portent pas atteinte au climat.
Les maires de douze villes parmi les plus importantes de l’association (Londres, Paris, Los Angeles, Barcelone, Quito, Vancouver, Mexico, Copenhague, Auckland, Seattle, Milan et le Cap), se sont réunis à Paris le 23 octobre pour discuter ensemble des meilleurs moyens pour arriver à « des rues sans énergie fossile ».
Pour cela, deux engagements forts ont été pris : les maires s’engagent à acquérir uniquement des bus à zéro émission à partir de 2025 et à s’assurer qu’une partie importante de leurs villes soit une zone à zéro émission à l'horizon 2030.
En accompagnement de ces mesures, des politiques seront mises en place pour « lutter contre la pollution de l’air, améliorer la qualité de vie de tous les citoyens et aider à relever le défi du changement climatique au niveau mondial ». Le texte de cette déclaration du C40 prévoit également que les villes rendront compte des progrès réalisés tous les deux ans.