Les opérateurs télécoms posent le socle de toute smart city : les réseaux de communication, qu’ils soient fixes ou mobiles, qu’ils soient bas ou très haut débit. Parmi ces acteurs, Huawei s’affiche comme l’un des leaders du marché et s’intéresse notamment aux collectivités. « Les technologies transformes les structures économiques, les modèles d’emploi et les services publics, qui deviendront plus simples, plus sûrs, et plus faciles à gérer » souligne Ken Hu, le CEO de l’entreprise.
Le groupe s’est par ailleurs engagé dans une démarche d’innovation affirmée, avec « la moitié de notre effectif mondial, soit 190 000 personnes, qui se consacre à la R&D » témoigne Merouane Debbah, directeur du Huawei Lab à Paris. Dans la liste des grands sujets sur lesquels misent le groupe, la connectivité, et plus particulièrement le réseau sans fil 5G dont le lancement massif est prévu pour 2020. Cette technologie promet 10 Gbits/s par utilisateur, autrement dit une large bande passante capable d’accueillir une grande quantité de données et de répondre à la croissance des usages qui va de pair avec la smart city (internet des objets, réalité augmentée, véhicules autonomes…). « La connectivité va devenir une ressource primaire » lâche Mickael Hill King, membre de l’institut européen de recherche de Huawei, qui estime à 40 billions le nombre d’objets intelligents en 2025 et à une production annuelle de données 20 fois supérieure à celle de 2015. Et pour accompagner cette transformation de la société, Rahim Tafazolli, le directeur du centre d’innovation 5G de l’université de Surrey, au Royaume-Uni, plaide pour « une technologie évolutive et amplifiable… » Derrière la connectivité, le groupe montre son intérêt pour un autre sujet, plus vaste : la ville intelligente. Il devrait d’ailleurs ouvrir, en novembre prochaine, un OpenLab à Paris dédié à la smart city.