Au travers du programme « Station 4.0 », vous permettez la rencontre d’entreprises avec des collectivités. Quel est l’objectif ?
Nous favorisons en effet la mise en réseau des collectivités de montagne, plutôt petites, avec des entreprises, essentiellement des TPE, pour qu’ils co-construisent des projets. Cela fait émerger des innovations pour une montagne durable, sécurisée, interactive, concertée, accessible, ludique et performante. Nous souhaitons accroître ainsi l’attractivité des montagnes françaises, en été comme en hiver. Derrière cela, les enjeux sont multiples : développer la filière économique liée à l’aménagement de ces territoires, valoriser nos savoir-faire en la matière, préserver les bassins de vie et d’emploi.
Depuis 2015, date du lancement du programme, quels projets concrets ont été définis ?
Nous souhaitons proposer des outils pratiques, comme le projet de cartographier toutes les compétences digitales situées en région Rhône-Alpes. Nous travaillons également avec EDF, le Cluster Lumière et l’association nationale des maires de stations de montagne sur les technologies liées à la lumière, avec pour objectif des économies d’énergie mais également la valorisation du patrimoine.
Comment ces acteurs parviennent-ils à avancer conjointement sur les questions d’innovation ?
Nous avons commencé par identifier les besoins des entreprises dans ce domaine mais également ceux des collectivités pour travailler de manière concertée sur les enjeux de chacun, qu’ils soient économique ou de développement durable. Dans le cluster, nous avons par ailleurs un groupe de travail, « Montagne Digitale », qui veille à ce que les collectivités n’imaginent pas que le digital soit une fin en soit. Elles doivent prendre conscience que ce qui compte, ce sont les usages, l’amélioration de l’expérience client, et que cela passe par un travail de concertation entre les différents acteurs.