Gestion du patrimoine routier rural
HelPilot a conçu un système pour améliorer la gestion des routes rurales. Le principe : pouvoir visionner l’état des voies pour prioriser les besoins d’entretien. Pour cela, l’entreprise procède par étape. D’abord, elle digitalise les voies – c’est-à-dire qu’elle les codifie et les classifie pour connaître leur tracé, leur largeur, etc. -. Ensuite, elle équipe un véhicule d’une caméra georéférencée (équipée d’un GPS) et d’un ordinateur comportant une application de saisie pour collecter des données sur les anomalies, comme les nids de poule. Enfin, elle utilise un algorithme pour estimer quelle serait la solution la plus pertinente pour traiter cette anomalie, le coût des travaux, et l’urgence de l’intervention. L’outil d’HelPilot s’avère un outil d’aide à la décision pour prioriser les actions à mener. « Nous ne proposons pas uniquement un diagnostic, mais également des solutions d’intervention, ajoute Alexandre Pujol, commercial chez HelPilot. Et avec notre solution, la collectivité peut gérer l’ensemble de la voirie, du revêtement aux équipements de signalisation, en passant par l’état des ponts et des murs de soutènement. »
Contrôle d’accès dématérialisé
Il y a deux ans, Conduent a lancé son offre de billetique dématérialisée à Valence, pour le paiement des transports en commun. Le dispositif repose sur une application mobile pour l’usager, un boîtier à installer sur un équipement pour "badger" son smartphone, et une application pour permettre aux agents de la collectivité de contrôler et suivre l’utilisation du service de transport. Le tout, proposé de manière totalement gratuite et sans engagement. « L’investissement de départ pour la collectivité est nul. Notre modèle économique repose sur une commission. Dans une ville, pour la transaction d’un trajet par exemple, cette commission s’élève à quelques centimes », précise Céline Lucas, community manager pour Conduent.
L’entreprise travaille actuellement à étendre son offre. Elle adapte notamment son dispositif au contrôle d’accès. Pour entrer par exemple à la piscine municipale, l’usager peut utiliser la même application que pour les transports publics. Et le même logiciel est proposé aux agents. L’avantage est dans la fluidité : côté collectivité comme côté citoyen, un seul système permet d’accéder à un ensemble d’équipements publics et de les gérer de manière centralisée.
Valorisation des déchets bois
Créée en 2015, Naoden accompagne les entreprises et les collectivités dans la valorisation de leurs déchets "bois" et "branchage" (palettes, bois d’élagage, etc.). La start-up conçoit et fabrique des micro centrales énergétiques pour permettre de transformer ces végétaux en combustible. Ce dernier sert ensuite à produire un gaz de synthèse, envoyé dans un moteur de cogénération afin de produire de la chaleur ou de l’électricité. « Nous proposons deux gammes de centrale, aux puissances différentes, coûtant entre 350 000 et 600 000 euros. Nos centrales peuvent être exploitées pendant 15 ans, ce qui nous permet d’annoncer un retour sur investissement entre 6 et 8, car grâce à cet équipement la collectivité va pouvoir soit autoconsommer de l’énergie qu’elle produit localement – et donc ne pas en acheter ailleurs -, soit la revendre », indique Damien Hervé, chargé d’affaire pour Naoden.
La start-up vient de signer une convention avec Angers Loire Métropole pour valoriser tous les déchets verts de la collectivité. Cette dernière a notamment fait le choix de revendre le combustible produit non utilisé aux chaudières biomasse locales.
