La capitale Norvégienne se transforme dans une approche globale du développement durable. L'un des champs investi est celui de l'énergie, et la municipalité s’intéresse notamment au solaire.
Sur les toits de la mairie, des panneaux photovoltaïques ont été installés pour répondre aux besoins du bâtiment. Il en est de même au stade Bislett, où près de 1 100 m² de panneaux solaires et des batteries de stockage ont été déployés en 2018 par Eaton, une société spécialiste de la gestion de l’énergie. Dans une salle située sous le stade, un système permet de basculer l’énergie stockée sur le réseau électrique Le dispositif produit 150 000 kwatt par an, soit 15 % des besoins en énergie du site. « Pour une question de modèle économique, nous nous sommes limités, mais nous pourrions produire plus, indique Jon Helsingeng, responsable des ventes chez Eaton en Norvège. L’idée c’était d’optimiser cette infrastructure sportive, et il a fallu équilibrer les investissements et les bénéfices. »
Un livre blanc proposé par Eaton
Son entreprise vient par ailleurs de publier un livre blanc sur la transition énergétique à destination des décideurs politiques européens. Le document insiste sur l’importance d’adapter le cadre réglementaire afin d’accélérer la transition, et d’adapter les réseaux électriques aux nouveaux usages. « Nous proposons notamment d’encourager la flexibilité du marché, c’est-à-dire de varier davantage le prix de vente et d’achat de l’énergie en fonction de l’heure, du lieu, et surtout de la demande » poursuit Jon Helsingeng. Cela permettra de mieux gérer les pics de consommations, soit en limitant la demande / la consommation par le prix élevé, soit en utilisant l’énergie des systèmes de stockage – provenant des infrastructures municipales mais aussi celles des entreprises et des maisons individuelles – pour répondre à la demande. Les réseaux gagneront ainsi en stabilité.
Produire des énergies renouvelables et alternatives est une première brique de la transition énergétique conduite par Oslo. En parallèle, la ville tente de réduire ses consommations. Elle a notamment investi dans l’éclairage public en LED pour renouveler ses 67 000 candélabres, et intégré des capteurs pour faire de la télégestion.
Extrait du focus consacré à Oslo dans le n° 27 de Smart City Mag