La 3e édition de l’Observatoire des villes vertes, organisée à l’initiative de l’Union nationale des entreprises du paysage (Unep) et de l’association Hortis – Les responsables d’espaces nature en ville, a révélé, le 4 février, quels étaient les meilleurs élèves en 2020. Pour leur patrimoine vert d’ampleur et leur politique volontariste, Angers, Nantes et Metz trustent le podium de ce classement établi tous les 3 ans. Elles sont suivies de près par Amiens et Lyon. « La végétalisation des grandes et moyennes villes est devenue un enjeu économique, sanitaire et sociétal crucial pour nos territoires » observe Laurent Bizot, président de l’Unep.
De fait, l’édition 2020 de cette étude fait ressortir 5 tendances majeures qui illustrent un engagement croissant des villes et des habitants. Ainsi, l’investissement en faveur des espaces verts des 50 plus grandes villes de France est en légère hausse. Les citoyens sont également plus impliqués dans les processus de décisions pour créer la ville de leur choix. Par ailleurs, la totalité des villes répondantes ont initié des actions pour la protection de la biodiversité. Quant au patrimoine vert, il est devenu un atout que les villes ont su développer. Enfin, l’entretien des espaces verts en ville repose de plus en plus sur des alternatives participatives et écologiques.