La métropole de Lyon et la région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur : voilà les deux territoires – l’un densément urbain, l’autre péri-urbain voire rural – ciblés par Enedis avec son projet aVenir (accompagnons le Véhicule électrique avec la nécessaire intelligence de la recharge). Et ce sur trois ans, jusqu’en 2023. L’entreprise qui gère 95 % du réseau public de distribution d’électricité en France (filiale d’EDF, 38 000 salariés) souhaite ainsi « accompagner le développement à grande échelle de la mobilité électrique en expérimentant les interactions entre le réseau public de distribution d’électricité, les bornes de recharges et les véhicules électriques. »

Ces tests à grande échelle, menés avec neuf entreprises (dont PSA, Renault, Schneider Electric ou Total) et deux universités, comme annoncé le 22 octobre, doivent plus spécifiquement concerner : le pilotage des bornes de recharge, leur intégration dans le réseau public de distribution, la recharge vehicle to grid (véhicule vers le réseau) et la synchronisation avec de l’énergie solaire. Les premiers sites concernés sont des parkings d’entreprise et de résidence. « Les autres clients et sites seront retenus dans les prochains mois, l’objectif étant de viser une diversité des situations de mobilité électrique plutôt qu’un nombre important de sites » détaille Enedis, sans indiquer le budget global du projet aVenir. Pour rappel, l’objectif, fixé par la Loi relative à la Transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) est de 700 000 points de charge accessibles au public en 2030. À ce jour, Enedis en a raccordé 27 000.