Quelles innovations pourra-t-on découvrir lors de l’événement inOut ?
Lors de cet événement, il y aura une partie "[IN]door" destinée aux professionnels, avec des spécialistes de la mobilité et du digital, et une partie "[OUT]door", afin d’inviter le grand public à expérimenter, grandeur nature, une vingtaine de nouvelles solutions de mobilité.
Parmi ces solutions, qui sont soit en phase de test soit déjà sur le marché, on peut citer la voiture autonome de PSA, développée avec Qualcomm, les bus électriques articulés de Bolloré, ou encore la navette autonome de Transdev. Des fournisseurs d’équipements et d’application seront aussi présents sur l’événement, complétant la démonstration que nous souhaitons faire : demain, il existera de nombreuses solutions pour se déplacer dans nos métropoles !
Votre métropole est souvent associée aux sujets de la donnée, de l’open data, de la cybersécurité, … Pourquoi avoir choisi le thème des mobilités pour cet événement ?
L'événement inOut est à la croisée de tous ces sujets qui transforment profondément nos modes de vie et réinterrogent nos propres usages. La révolution digitale, liée notamment à l’open data, engendre une révolution complète des mobilités. Et puis, nous avons ici un écosystème particulièrement dynamique qui bouillonne d'idées nouvelles. Qu'il s'agisse de nos pôles de compétitivité, de la plate-forme collaborative Excelcar, de tous les laboratoires de recherche, des entreprises et start-up de la French Tech Rennes, des étudiants… Tout ce foisonnement sur notre territoire nous donne une légitimité à organiser un tel rendez-vous.
Avec votre nouveau délégataire de service public Keolis, vous avez également des ambitions pour intégrer les nouvelles mobilités à votre territoire. Comment allez-vous innover localement ?
Nous ne voulons pas centrer cette nouvelle délégation sur les modes de transports collectifs lourds, de type bus ou métro. Bien sûr, le socle reste ce type de mobilité, et Keolis aura notamment pour mission de mener à bien le projet de deuxième ligne de métro et de restructurer l’offre de bus publics en fonction de son tracé. Mais nous ne voulons pas nous arrêter là !
Comme toutes les métropoles, nous sommes confrontés au phénomène de la voiture solo : aux heures de pointe, pour 100 voitures, nous avons 103 personnes transportées… Or, si un jour ouvré par semaine chaque conducteur faisait du covoiturage, l’essentiel de notre problème de congestion – et de pollution - serait résolu. Nous avons donc demandé à Kéolis de réfléchir aux mobilités au pluriel. Cette délégation porte une politique intégrant d’autres modes actifs, tels que les vélos à assistance électrique et le covoiturage de courte distance, et des outils facilitant l’intermodalité. Nous faisons le choix d'investir massivement sur la mobilité du quotidien car c'est un enjeu de qualité de vie, une réponse à l'impératif écologique et de santé publique.
