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Numérique : Maïalen Cazenave, chargée du développement pour aNTIC Pays Basque

Ecosystème
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Maïalen Cazenave, chargée du développement et de l’animation du réseau de aNTIC Pays Basque.
Il faut susciter l’adhésion des différents services

Élus, agents et entreprises du Sud-Ouest se retrouveront le 4 juillet prochain aux Rencontres Numériques organisées par aNTIC Pays Basque, une association qui œuvre pour favoriser l’innovation et développer les usages du numériques localement. L’événement devrait apporter des réponses à tous ceux qui s’intéressent à la transformation numérique du territoire, comme nous l’explique Maïalen Cazenave, chargée du développement et de l’animation du réseau de l’association.

"Pays Basque numérique : les citoyens acteurs du territoire intelligent" ; la thématique retenue cette année inclut la smart city et le smart citizen. Que peut-on attendre de l’événement ?
Ces rencontres sont l’événement phare de notre association et nous nous attachons à proposer chaque année un thème différent, en lien avec les besoins de notre territoire, et à apporter un éclairage sur ce qui existe et comment agir. L’an dernier, nous avons traité la smart city sous l’angle des technologies, des infrastructures, de l’internet des objets. Cette année, ce sera la smart city sous l’angle du citoyen. À travers des témoignages, nous allons aborder les raisons pour lesquelles une communauté urbaine commence une démarche « ville intelligente », évoquer ses objectifs et ses attentes en retour sur investissement, partager comment les choses se passent passe en interne... en somme, traiter toutes les questions que peuvent se poser les collectivités.


Quelle part doit prendre le citoyen dans la smart city ?
Dans la smart city, il y a trois grands acteurs : la ville qui s’occupe notamment des infrastructures, le citoyen qui produit beaucoup de données, les entreprises qui fournissent des solutions. Une ville qui devient « plus intelligente » doit donc engager sa population dans sa démarche, d’autant que les données qu’elle génère ont une valeur-ajoutée et un réel impact sur la gestion du territoire. Au préalable, le prérequis indispensable est d’avoir une stratégie numérique en interne. Il faut susciter l’adhésion des différents services.


Avez-vous le sentiment que les médias, les conférenciers, les organisateurs d’événements ne prennent pas suffisamment en compte la ruralité lorsqu’ils traitent de smart city ?
Il existe de nombreux événements consacrés à la smart city dans les grandes villes, mais ils sont plus rares au niveau local... Et puis il y a un problème de vulgarisation du sujet, dont la compréhension est inégale entre les métropoles et les villes, entre les villes et la ruralité. Par conséquent, des mairies ne se sentent pas concernées, et c’est dommage... C’est pour cela que nous avons souhaité inclure la notion de territoire intelligent dans notre événement. Toutes les communes peuvent agir à leur niveau, à l'image de Saint-Jean-de-Luz, Bayonne ou Anglet, qui s’engagent dans la Civic Tech ou l’innovation autour de l’océan.

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