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10 recommandations pour développer la micro-mobilité dans les territoires

Micromobilité

Des opérateurs de vélos et de trottinettes électriques en libre-service s’allient pour publier, pour la première fois, des recommandations à l'attention des villes européennes. Le but : les aider à passer au transport décarboné grâce à des véhicules électriques sûrs et intégrés à l’espace public.

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Dott, Lime, Superpedestrian, TIER Mobility ou encore Voi se sont associés pour publier pour la première fois 10 recommandations à l’attention des métropoles européennes. Ces cinq grands opérateurs de trottinettes et de vélos électriques en libre-service souhaitent en effet aider les villes à mieux intégrer leurs services dans l’espace public. « Les services de micro-mobilité partagés se sont répandus rapidement, offrant aux villes une mobilité abordable, à faibles émissions et à faible coût », estiment les sociétés. Mais pour une bonne mise en pratique, les opérateurs internationaux ont collaboré à la création d'un cadre. « Une initiative rare dans ce secteur concurrentiel », soulignent les sociétés dans un communiqué, qui exploitent ensemble plus de 750 000 véhicules dans 37 pays.


« La meilleure façon de réglementer les services »

Leurs recommandations visent à réduire la pollution et à offrir une alternative à l’usage de la voiture afin de devenir un complément aux transports publics. D’une même voix, les dirigeants de ces sociétés estiment que « le secteur a connu une croissance considérable en très peu de temps et qu’il constitue le défi le plus important pour l'utilisation de la voiture personnelle dans les villes. » Ensemble, les opérateurs ont donc cherché à définir « le meilleur environnement dans lequel le service devrait fonctionner et à mettre en évidence la meilleure façon de réglementer les services pour qu'ils soient financièrement viables à long terme. »


Les premières recommandations portent sur la taille des flottes et la durée des contrats « pour garantir une plus grande fiabilité aux usagers réguliers, qui utilisent ces services pour se rendre au travail ou à l'université. » Mais également pour garantir la propreté de la ville. Le cadre recommande également un nombre approprié d'opérateurs pour éviter la saturation du marché et assurer une concurrence saine ainsi qu’une administration facile pour les villes. La mise en place de frais raisonnables et transparents pour l'occupation de l'espace public, conformément aux frais payés par des modes similaires, est également une demande des opérateurs.

 

Des protocoles de partage des données

Des recommandations plus techniques sur les protocoles de partage des données et la sélection des fournisseurs ont également été formulées. L’objectif : « encourager les villes à considérer la fiabilité, la sécurité, la durabilité et la gestion de la flotte comme les principaux critères ». Une fois que les opérateurs ont été sélectionnés pour desservir la ville, ils suggèrent d'exploiter des zones contiguës dans la mesure du possible, d'appliquer des vitesses comprises entre 20 et 25 km/h et de prévoir un grand nombre de places de stationnement.


Enfin, les opérateurs conseillent d'améliorer en continue l'expérience des usagers afin de s'assurer que les citoyens passent durablement à un mode de transport décarboné. Selon le groupe d’opérateurs, l'important est que « les villes puissent échanger et mettre en œuvre ces recommandations. »

 

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