Une vingtaine de collectivités locales ont signé la charte des Territoires Bio Pilotes, confirmant leur volonté de s’engager dans le développement de l'agriculture bio. Ainsi, de nouveaux entrants (Parc Naturel Régional d’Armorique, agglomération de Château-Thierry, métropole de Montpellier…) rejoignent des collectivités qui étaient déjà signataires (PNR de l’Avesnois, du Pilat, métropoles de Strasbourg, du Havre…).

Créé et animé par la FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique), le réseau des Territoires Bio Pilotes a succédé au dispositif Eau & Bio en 2020, et en a élargi le champ d’action. Désormais fort de plus de 30 membres, il a vocation à devenir un véritable pôle d’innovation spécialisé sur le rôle des collectivités locales en matière d’agriculture biologique. Ses travaux portent aussi bien sur l’installation et la transmission de fermes, que sur le montage de filières bio de territoire, ou encore la mise en place d’aides financières spécifiques.

Site web, webinaires et réunions en visio pour échanger

Cette année, les membres du réseau se sont rencontrés à trois reprises en présentiel et quatre fois en visio. La FNAB a en outre lancé le site internet territoiresbio.fr qui donne gratuitement accès à une boîte à outils destinée aux collectivités locales souhaitant développer l’agriculture et l’alimentation biologique sur leur territoire.

« Au travers de réunions, de voyages d’études ou de webinaires, le réseau favorise les échanges d’expériences », explique Philippe Camburet, président de la FNAB, « en outre, la fédération apporte aux collectivités membres son expertise et partage avec elles des informations sur l’évolution de la réglementation, des techniques et du marché…».

Forte de 450 conseillers et techniciens, la FNAB accompagne aujourd’hui plus de 400 collectivités locales dans leurs projets de transition vers l’agriculture bio, dans toute la France. Avec le réseau des Territoires Bio Pilotes, elle vise donc à faciliter la circulation de l’information entre les différents sites concernés (notamment grâce à des outils de suivi et de partage des dynamiques territoriales), apporter des informations sur les expériences hors réseau ainsi que sur des leviers d’actions innovants, et faire émerger de nouvelles expérimentations (notamment sur la connaissance des flux de polluants, le structuration des filières longues, les démarches de dialogue territoriale, l’accompagnement des agriculteurs…).